L'exposition

La popularisation des automates et la naissance de l’horlogerie

Mouvement d’horloge à poids, vers 1720

Cette horloge à poids, en forme de tour sur le modèle des horloges gothiques, à large cadran et où l’armature laisse le mécanisme visible, possède une sonnerie à râteau. L’échappement est à ancre, d’après la forme de la pièce qui laisse avancer d’une dent la roue d’échappement à chaque battement du pendule.

Ce dispositif marque un pas important dans l’histoire de l’horlogerie : inventé dans la seconde moitié du XVIIe siècle par Robert Hooke (1635-1703) et William Clement, il permet de faire fonctionner des pendules avec de faibles amplitudes. Ce type d’horloge a été fabriqué pendant tout le XVIIIe siècle. Le pendule et les poids ne nous sont pas parvenus.

  • Mouvement d’horloge à poids- vers 1720 Musée des arts et métiers – Cnam- Paris Inv. 12400

    Mouvement d’horloge à poids- vers 1720 Musée des arts et métiers – Cnam- Paris Inv. 12400

Pendule à planétaire, 1846

Cette pendule borne, en marbre, à quantième – l’indication du numéro du jour du mois courant – a été donnée au Conservatoire des arts et métiers en 1872 par son auteur, l’horloger parisien Victor-Athanase Pierret (1806-1893). Le mécanisme de cette sphère obéit au mouvement de la pendule, de façon à reproduire quotidiennement les changements de positions successives que la Terre et la Lune occupent dans l’espace, l’ensemble Terre-Lune tournant autour du Soleil.

Cette sphère armillaire permet de rendre compte des inégalités des jours, des phases de la Lune, des éclipses, etc., ainsi que du mouvement de rotation du Soleil sur son axe en vingt-cinq jours et demi.

  • Pendule à planétaire- 1846 Musée des arts et métiers – Cnam- Paris Inv. 08334

    Pendule à planétaire- 1846 Musée des arts et métiers – Cnam- Paris Inv. 08334